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le hugo boss des jeux vidéos
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9 mars 2011

Uncharted 1

Naughty Dog, le développeur d'Uncharted nous a sorti du gros. 
En revanche finie les créatures aux grandes oreilles où les bonhommes à grandes oreilles, on se retrouve plongé dans un monde réaliste teinté de fantastique. Uncharted : Drake’s Fortune doit tout à Indiana Jones (ou à Tomb Raider pour rester dans le domaine vidéoludique mais comme ce dernier s’inspire forcément du Dr Jones…) avec son histoire d’aventurier partant à la recherche de trésors secrets.

L’aventurier en question, sorte d’Indiana Jones contemporain, s’appelle Nathan Drake et est persuadé d’être le descendant de sir Francis Drake, le corsaire/explorateur anglais du 16ème siècle. Les auteurs du scénario du jeu exploitent donc les part de mystère de la vie de Drake pour lancer leur aventure. On retrouve donc Nathan accompagné de la journaliste de l’extrême Elena quand ces derniers découvrent le tombeau de Francis Drake en plein océan, cercueil bien entendu vide mais dans lequel se trouve un carnet révélant l’emplacement d’El Dorado… Sitôt la découverte faîte, nos deux héros se font attaquer par des pirates mais sont sauvés par le vieil ami de Nathan, le vieux flambeur Victor qui traîne derrière lui dettes et créanciers qui poseront forcément des problèmes quand ils apprendront la chasse au trésor organisé par Nathan… Tout ce beau monde se retrouve sur une île mystérieuse où se mêlent Nathan-seul-contre-tous, l’infâme créancier et son armée de mercenaires, des traces d’ancienne civilisation sud-américaine, d’explorateurs anglais, espagnols ou nazis (toujours rajouter quelques nazis pour rendre l’affaire encore plus importante) mais aussi une étrange présence qui semble dérouter les mercenaires…



Le scénario sympathique qu’offre ce jeu n’est pas vraiment original mais la sauce prend quand même. Car Uncharted est un jeu bourré d’emprunts il faut bien l’avouer. Au niveau de l’histoire, on se retrouve avec un mixe d’Indiana Jones dont l’élément fantastique se révélant sur la fin emprunte beaucoup à Pirates des Caraïbes (ce qui me permet de glisser sur la musique sublime du jeu évoquant l’épopée de Gore Verbinski ). Au niveau de la jouabilité, les phases d’exploration sont dignes du renouveau de la série Prince of Persia et de sa magique trilogie et pour l’action on se rapproche assez de la visée arrêtée de Resident Evil 4… Mais la mayonnaise prend impeccablement car les développeurs ont bien digérés le tout pour nous offrir un plat assez succulent… D’abord on ne peut que être émerveillés par l’ambiance du titre. Les lieux visités sont vraiment sublime entre les passages dans une jungle luxuriante ayant pris possession des ruines agréables à explorer. On traverse aussi des vieux bâtiments aux architectures superbes tout en finissant des endroits sous terre vraiment inquiétant. Tout est vraiment magnifique et chaque décor vaut son coup d’œil avec des gestions de la lumière et un rendu de l’eau vraiment époustouflants. Tout est fait pour que le joueur soit dépaysé au maximum et ça marche, la musique aidant beaucoup soulignant parfaitement les actions du héros.

Et de l’action, Nathan en a à revendre ! Les fusillades rythmant l’aventure sont vraiment bien imaginées. Il est impossible de foncer tête baissée dans la mêlée mais être patient, se mettre à couvert et attendre l’ouverture face à des ennemis à l’intelligence artificielle plus que correcte puisque ces derniers se planquent bien et n’hésitent pas à vous envoyer des grenades ou tenter de vous atteindre sur les côtés voir de vous attaquer en force… A vous de bien vous défendre puisque Nathan ne peut porter qu’un petit et un grand calibre ainsi que quelques grenades et devra toujours ramasser les munitions sur les morts qu’il laisse derrière lui. Ces combats souffrent néanmoins parfois de la trop grande résistance des ennemis et de leur nombre parfois trop important par vague mais dans l’ensemble on prend plaisir à s’occuper d’eux. Concernant les phases de plate-formes, le plaisir réside surtout dans l’enchaînement des sauts pour voir où cela nous mène. Nathan est en effet très agile et on saute partout sans problèmes avec le héros corrigeant de lui-même les trajectoires hasardeuses avec il faut le noter la possibilité de faire des sauts en diagonale…



Il y a aussi quelques phases motorisées entre une course-poursuite en 4x4 remplie d’adrénaline et des phases de motomarine quelque peu bâclés. Le jeu se finit assez vite en revanche puisque 8-10 heures suffiront pour en voir le bout en mode normal mais cela évite au scénario de tourner en rond et le jeu de se révéler répétitif car il est sur qu’on ne s’ennuie pas une minute et le jeu sait se rendre accessible à tous les types de joueur. La quête annexe en formes d’objets cachés n’incitera pas vraiment à recommencer l’aventure et les quelques bonus restent assez anecdotiques.

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